Le brillant cerveau d’Albert Einstein n’a cessé de fonctionner qu’à sa mort le 18 avril 1955. Il décède soudainement suite à une rupture d’anévrisme. À noter que sa vie familiale tumultueuse était une source perpétuelle de stress. Avant la tragédie, ses médecins l’ont déjà informé d’une possible anomalie cardiaque. C’est d’ailleurs cette mauvaise nouvelle qui l’a motivé à adopter un régime végétarien durant ses dernières années de vie.
À sa mort, il fut incinéré conformément à sa demande, stipulée dans son testament. Le lieu où ses cendres ont été éparpillées n’a jamais été communiqué. Mais la fascination des scientifiques à son égard l’a poursuivi jusqu’à sa mort. Contre la volonté de tous ses proches, son cerveau fut prélevé lors de son autopsie.
La quête du cerveau d’Albert Einstein
Depuis sa mort, plusieurs études ont été menées sur son cerveau pour déceler les facteurs physiques probables qui ont fait son génie. En effet, beaucoup de questions entretenaient le sujet. Cela a soulevé non seulement l’intérêt des scientifiques, mais également des médias. Sachant que son corps était incinéré, très peu de personnes ont eu connaissance du fait que son cerveau a été prélevé. Ces quelques privilégiés, pour la plupart des scientifiques, se sont lancés indépendamment à la recherche du cerveau d’Einstein. Ce n’est qu’après des années plus tard qu’on a pu exploiter des pistes vérifiées. C’est Steven Levy, un journaliste, qui a eu le privilège d’obtenir ces précieuses informations.
Les premiers documents qui concernent le cerveau d’Albert sont sortis en 1990 en France. Il s’agit d’un reportage mené par ce même journaliste auprès du Docteur Harvey. Ce pathologiste qui vivait au Kansas était celui qui a réalisé l’autopsie du génie. Avec l’accord postérieur de la famille, il a conservé le précieux cerveau d’Einstein. Dès que le monde a appris l’existence de cet organe prétendu inestimable, les études sur le sujet se sont multipliées. Pour le journaliste de New Jersey Monthly, cette quête a duré près de 10 ans.
Particularité du cerveau d’Albert Einstein et hypothèse scientifique sur le sujet
Est-ce qu’Albert Einstein avait un cerveau semblable à celui de tout le monde ? C’était la principale question que suscitaient toutes ces études. D’après son détenteur de l’époque, le cerveau d’Albert ne comportait pas de caractéristiques physiques particulières. Sa taille, son poids ainsi que la disposition de tous les lobes étaient pareils à celui d’un autre individu.
Après ce pathologiste, c’était le scientifique Marian Diamond qui a eu l’autorisation de poursuivre les recherches sur le sujet. En 1980, il a déclaré une possible suractivité du cerveau en raison d’une grande concentration d’astrocytes. Il a également émis l’hypothèse que la partie qui se chargeait des travaux intellectuels possédait plus de connexion entre les cellules gliales. C’est cette formation selon lui qui a favorisé le raisonnement d’Albert Einstein.
Cependant, d’après les recherches entamées par Roland Barthes, il a sorti dans le magazine Mythologies que le cerveau d’Albert Einstein n’avait rien d’extraordinaire.
Les études les plus récentes ont eu lieu en 2013 et 2014. Avec la nouvelle technologie, les scientifiques ont pu déceler des connexions supplémentaires entre les deux parties de son cerveau. Cela signifie généralement une intelligence supérieure. La disposition des différents lobes de son cerveau montrait également une configuration qui augmente la zone en charge de la réflexion profonde.
Albert Einstein fut l’une des plus grandes personnalités de l’histoire qui a changé le monde. C’est pour cela que pour certains, il représente une source d’inspiration. C’est également pour la singularité de son intelligence qu’on a conservé son cerveau. Actuellement, il est possible de voir une petite partie de cet organe dans la Wellcome Collection de Londres. Outre son cerveau, ses yeux ont été prélevés durant son autopsie. Ces derniers furent gardés par son ophtalmologiste.